Guerre du stationnement : un voisin laisse une voiture de location sur sa place, il la clôture avec des poteaux et du fil de fer

Combien de fois avez-vous utilisé les services d’autopartage pour vous déplacer en ville ? Or, nous savons à quel point il peut être difficile de trouver un parking dans certains contextes. C’est pourquoi il est bon de connaître en détail les règles du service que vous utilisez afin de ne pas rencontrer d’éventuels problèmes. Les règles précises sur l’endroit où vous pouvez effectivement stationner un véhicule loué avec un service d’autopartage peuvent varier en fonction du service que vous utilisez.

Cependant, généralement, il est autorisé de stationner gratuitement dans la rue, à conition que la voiture soit située à l’intérieur de la zone opérationnelle de la ville où elle a été louée. La zone opérationnelle est généralement indiquée sur la carte présente dans l’application via une zone spécialement mise en évidence. À l’intérieur de cet espace, il est possible de laisser le véhicule sur n’importe quel parking public en veillant à faire attention aux panneaux de stationnement présents dans la rue. Il est toujours bon de se rappeler que le stationnement dans les garages privés, ainsi que dans les zones privées, est strictement interdit et pourrait entraîner des pénalités pour l’utilisateur ayant commis l’infraction.

À Seattle, un propriétaire immobilier nommé Dan s’est retrouvé avec une voiture d’un service de covoiturage garée dans son allée et a décidé de prendre des mesures drastiques après que ni la police ni les sociétés de remorquage n’ont accepté d’intervenir. Inquiet des potentielles responsabilités légales liées à la présence de la voiture, Dan a construit une clôture autour du véhicule en utilisant des poteaux métalliques et du fil barbelé et a placé un panneau interdisant l’accès aux représentants et aux clients de la compagnie de covoiturage propriétaire de la voiture, à moins qu’ils ne le contactent pour organiser la sortie du véhicule de sa propriété.

Dan a contacté la société qui gère le service de location, demandant de retirer la voiture et de payer pour les désagréments subis, les frais de stockage et les coûts engagés pour construire la clôture. Il a exprimé sa frustration face au fait que les sociétés de covoiturage puissent utiliser des propriétés privées sans conséquences et a suggéré que les voitures devraient être immédiatement désactivées et retirées si elles sont garées sur une propriété privée.

La situation s’est envenimée lorsque le service de location a accusé Dan de vol de la voiture et a commencé à agir comme une victime, tandis que Dan affirmait être lui-même la première victime de cette situation. La société a menacé de poursuites judiciaires et a cherché l’intervention de la police, mais après environ trois semaines d’impasse, les parties ont conclu un accord : Dan a renoncé à certaines de ses demandes financières, mais la société a quand même couvert le coût de la clôture.

Le différend entre Dan et la société d’autopartage souligne la complexité et les conflits potentiels qui peuvent survenir lorsque des voitures d’autopartage sont garées dans des zones privées. Ce cas a mis en lumière l’importance d’établir des règles claires et une communication efficace entre les sociétés de covoiturage et leurs utilisateurs afin de réguler l’utilisation de leurs services.

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